La bande dessinée peut aussi être messagère d’histoire, de leçons, de mémoire. Pour le club de février, nous avons voulu échanger des récits qui parlent de discrimination.
La haine, la discrimination, prend toutes sortes de visages. Qu’elle soit raciale, antisémite, sexiste… elle traverse les époques et laisse des traces.
Février 2022 – La mémoire en dessin
Ces histoires parlent de haines, de violence, mais aussi d’espoir et de progrès :
- Blanc Autour, de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert, éditions Dargaud
- L’amour est une haine comme les autres, de Stéphane Louis et Lionel Marty, éditions Grand Angle
- Noire, la vie méconnue de Claudette Colvin, de Emilie Plateau, éditions Dargaud
- Maus, de Art Spiegelman, éditions Flammarion
- Les crocodiles, de Mathieu Thomas, éditions Le Lombard
- Les crocodiles sont toujours là, de Juliette Boutant et Thomas Mathieu, éditions Casterman
Aussi présentées (hors thème) :
- Grand Silence, Théa Rojzman et Sandrine Revel, éditions Glénat
- Pierre Rouge et Plume Noire, Thierry Robin, éditions Dargaud
- Face au mur, Jean-Claude Pautot et Laurent Astier, éditions Casterman
Mon coup de cœur
Rosa Parks, passagère d’un bus, refusera de laisser sa place à une femme blanche. Elle marquera l’histoire de la ségrégation aux États-Unis. Dans Noire, la narration nous invite à laisser ce qu’on pense savoir de l’histoire. En 1950, en Alabama, nous l’observons des yeux de Claudette Colvin, 15 ans, noire. Le 2 mars 1955, Claudette est dans le bus, on lui demande de céder sa place. Ce qu’elle fera 9 mois avant Rosa Parks inspirera un mouvement. Et pourtant, son nom ne figure pas dans nos livres.
Une BD au dessin minimaliste qui raconte une part d’histoire, absorbée par une autre. Un fait important, qui mérite d’être transmis.